Créé en 1992, l’Écolabel européen est le seul label écologique officiel commun à l’ensemble des pays de l’Union européenne. Applicable aux hébergements touristiques depuis 2003, il est aussi bien une aide à la décision pour le vacancier qu’un argument de vente pour l’hébergeur. Un outil précieux dont l’ADEME assure le déploiement et la valorisation sur le territoire français.
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Faible consommation d’eau et d’énergie, faible production de déchets, utilisation d’énergies renouvelables… en matière de tourisme, l’Écolabel européen garantit un faible impact environnemental des hébergements labélisés tout au long de leur cycle de vie. Une excellence environnementale reconnue qu’il est nécessaire de garantir dans le temps. En France, c’est l’ADEME qui assure la politique nationale de déploiement et de promotion de l’Écolabel européen. Tous les six à huit ans, l’Agence coordonne donc une réflexion nationale autour de la révision des critères d’obtention du label. Et ce, pour la vingtaine de produits et services labellisables grâce à des groupes de travail rassemblant toutes les parties prenantes (entreprises titulaires, associations, consommateurs, fédérations professionnelles, etc.). Objectif : fournir à la Commission européenne une proposition d’évolution des critères ambitieuse mais réaliste. Pour les hébergements touristiquec.europa.eu/environment/ecolabeles, le prochain chantier de révision devrait débuter d’ici à deux ans ; les critères actuels resteront valables jusqu’en 2025.
Des bénéfices à promouvoir
Qui dit économies d’eau et d’énergie dit aussi réduction des coûts : pour l’hébergeur, répondre aux exigences de l’Écolabel européen peut, à terme, être synonyme de gain de compétitivité. Un message que l’ADEME diffuse largement, notamment grâce à des webinaires spécifiques. Parallèlement, l’Agence a levé des fonds, par exemple au travers du dispositif « Tremplin pour la transition écologique des PME » ; de quoi inciter les hébergeurs volontaires à se lancer dans la démarche.
En matière de promotion du label, les vacanciers ne sont pas en reste. En effet, l’ADEME et la Commission européenne travaillent ensemble à la valorisation des hébergements labellisés sur les plateformes nationales et internationales de réservation en ligne. Il s’agit également de faire connaître l’Écolabel en dehors du simple appel à la responsabilité environnementale de chacun. L’ADEME Nouvelle-Aquitaine a par exemple produit des vidéos mettant l’accent sur l’expérience positive vécue par des clients d’hébergements labellisés. Autant de leviers qui permettront de convaincre toujours plus d’hébergeurs et de vacanciers de s’engager pour le tourisme vert.